L'application de systèmes d'isolation des façades constitués de briquettes sur isolant connaît actuellement une croissance considérable. Ces systèmes permettent en effet de réduire l'épaisseur de la façade pour un niveau d'isolation thermique semblable, et ce sans porter atteinte à l'aspect esthétique (voir Les Dossiers du CSTC 2011/4.11). Outre les considérations techniques et esthétiques, l'impact environnemental peut également influencer les choix de conception et l'évolution de la typologie du bâtiment. Cet article fait état des résultats d'une étude menée par le CSTC au sujet de l'impact environnemental des briquettes sur isolant.

1. Objectif de l'étude
Durant cette étude, l'impact environnemental des briquettes sur isolant a été comparé à celui de systèmes de façade plus traditionnels tels que les murs creux isolés et les ETICS (enduits sur isolant extérieur). Cette comparaison a été réalisée à l'aide d'une analyse du cycle de vie (ACV ou LCA pour Life Cycle Analysis; voir Infofiche 64), qui permet d'estimer l'impact environnemental d'un produit ou d'un élément du bâtiment durant son cycle de vie complet.

L'unité fonctionnelle utilisée pour effectuer la comparaison était une surface de 1 m² de chaque système d'isolation de façade précité sur une durée de 60 ans. Le présent article porte sur les systèmes dont la résistance thermique des parois extérieures répond à la réglementation PEB actuelle (U = 0,24 W/m².K). La version intégrale de cet article présentera une comparaison des systèmes dont le coefficient de transmission thermique U des parois extérieures est bien plus stricte et atteint 0,12 W/m².K.

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