La mise en œuvre de façades légères constituées d'une ossature en bois est très populaire actuellement, que ce soit dans le cadre d'une nouvelle construction à ossature en bois ou d'une rénovation. En effet, les constructions traditionnelles en maçonnerie occupent un espace important. Dans le cas de parois légères, cet espace peut être utilisé pour y placer un matériau isolant supplémentaire. L'isolation thermique est ainsi améliorée de manière considérable, et ce sans augmenter l'épaisseur de la façade. Toutefois, cette solution ne peut être utilisée que si certaines exigences sont respectées sur le plan de la sécurité incendie, de l'isolation acoustique, de l'étanchéité et de l'intégrité structurelle.

Solution traditionnelle
Avec une isolation acoustique (RAtr) d'environ 39 dB (RAtr = Rw + Ctr), les solutions couramment utilisées pour les façades légères constituées d'une ossature en bois (voir figure 1) affichent des performances plutôt faibles en comparaison avec celles atteintes par des parois traditionnelles massives (RAtr > 48 dB). Il est possible de compenser cette transmission non négligeable du bruit au travers des éléments de façade dont la valeur RAtr est inférieure à 48 dB en prévoyant des fenêtres et des grilles de ventilation aux performances acoustiques améliorées. L'inconvénient de cette solution est qu'elle est très coûteuse.

Solution acoustiquement améliorée nécessitant une plaque de finition extérieure résistant au feu
En 2014, dans le cadre du projet STAR (*), un programme d'essai a été mis en œuvre dans le but de réaliser des constructions de façades légères innovantes dont les performances acoustiques seraient aussi élevées que celles des façades en maçonnerie.

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