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La rénovation énergétique des murs consiste principalement à accroître leur performance d’isolation thermique et à améliorer leur étanchéité à l’air principalement au droit des raccords avec les menuiseries. En partie courante, l’étanchéité à l’air est généralement assurée par l’enduit intérieur. Atteindre le niveau d’ambition souhaité à l’aide de matériaux d’isolation ‘traditionnels’ nécessite l’ajout d’une ou plusieurs couches d’isolation supplémentaires de l’ordre de 12 à 20 cm d’épaisseur au total.

On distingue plusieurs concepts d’isolation thermique en fonction de la typologie du mur porteur, de la situation projetée pour ce dernier par rapport au volume protégé et de l’influence sur l’aspect esthétique. Une combinaison de techniques d’isolation n’est pas exclue et peut même s’avérer pertinente.

1. Principales techniques

La postisolation d’un mur creux existant par remplissage de la coulisse est décrite dans la NIT 246. Celle-ci doit être envisagée, car il s’agit d’une technique relativement économique, d’une bonne rentabilité et n’engendrant que très peu de désagréments durant les travaux. Etant donné que l’épaisseur d’isolation rapportée se limite souvent à environ 5 ou 6 cm et que cette isolation influence le comportement de la façade, la technique constitue généralement une étape préalable à l’application d’une plus forte isolation qui présentera l’avantage d’éliminer la plupart des ponts thermiques résiduels. De ce point de vue, une couche d’isolation complémentaire rapportée sur la face extérieure de la façade s’avère souvent plus favorable.

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