ours_polaire_by_Antoine_LetarteLes artisans français actifs dans l’isolation thermique par l’extérieur demandaient récemment des matériaux isolants plus performants pour en diminuer l’épaisseur.

Le sujet est à l’étude dans les laboratoires. Une chercheuse de l’Université de Namur, Priscilla Simonis, a modélisé la fourrure de l’ours polaire.

Ses expériences ont mis en évidence le processus en action pour tenir ce mammifère bien au chaud dans le froid polaire. La diffusion multidirectionnelle de la chaleur dans les poils augmente l’isolation : moins de déperditions avec moins d’épaisseur. A l’autre extrémité du thermomètre, les déserts présentent des conditions climatiques aussi extrêmes que celles de l’antarctique. Curieusement, les poils du dromadaire présentent des caractéristiques analogues. L’étape suivante, c’est d’appliquer cette découverte au développement de nouveaux isolants. Plus d’infos

Poils réfléchissants, effet lotus, aubergine, ... le biomimétisme va-t-il encore inspirer de nouveaux matériaux de construction ?

 

Sources :
- « Le secret du poil de l’ours polaire », Lionel Georges, SudPresse, 13 février 2014.
- bassenge.blogs.sudinfo.be et rtl.be
Source de l’illustration : « Un portrait d'un ours polaire à l'Aquarium du Québec, dans la ville de Québec (Canada) » (travail personnel), Antoine Letarte, 01/10/2011, licence Creative Commons Paternité 3.0 (CC BY 3.0), commons.wikimedia.org. Son utilisation n’engage en rien l’auteur sur un soutien ou un entérinement éventuel du contenu de l’article.