APERE_Certificat_CPELe marché de l’immobilier se voit pris entre d’une part, des prix de plus en plus tendus et, d’autre part, des banques de plus en plus réticentes. La nouveauté du « certificat PEB » apparait comme une contrainte supplémentaire.  

Certains agents immobiliers tentent de faire l’impasse sur la nouvelle règlementation ...


en présentant le certificat le plus tardivement possible dans la procédure de vente du bâtiment (première apparition du certificat juste avant la signature du compromis de vente). Afin de respecter l’objectif européen, il paraît nécessaire de faire intervenir la PEB (et le certificat) plus en amont dans la négociation d’achat/de vente du bien. Cela doit passer par l’affichage du certificat sur la publicité. 

La conséquence de ce manquement est que l’acheteur ne prête qu’une attention limitée à la Performance Energétique du bâtiment qu’il acquiert. Et donc, la PEB n’a pas encore de réel impact sur les négociations et les prix. 

Du côté de la Flandre, une étude souligne un fort pourcentage de certificats comportant des erreurs significatives. La qualité de la formation dispensée aux certificateurs est remise en cause et le manque d’exigence à l’engagement est pointé du doigt. Il est à noté que les certificateurs, ayant cassé les prix des certificats, n’ont permis au marché de se réguler au niveau des prix. 

Du côté wallon, on avance une sélection des candidats certificateurs plus pointilleuse, une méthode de calcul et un logiciel fiables ainsi qu’une formation de qualité et la mise à disposition de facilitateurs. Néanmoins, nous manquons d’une étude d’évaluation. Il reste également, tout un travail de conciliation entre les deux méthodes (PEB et Audit énergétique PAE).

 

Source : « Certification énergétique – L’immobilier dans l’expectative », Renouvelle n° 38, novembre 2011, APERe asbl, pages 1-2, www.apere.org