Il ne s’agit pas nécessairement d’une imprimante qui fonctionne à l’énergie solaire mais bien d’une imprimante à jet d’encre photovoltaïque ! Autrement dit, une imprimante projette, sur un support, de l'encre contenant des particules qui transforment la lumière en électricité.
Un créneau technologiquement pointu aux applications multiples :
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production industrielle de piles solaires (10 m/minute avec des presses rotatives)
- transformation de supports variés en pile solaire : mobilier, tissu (rideaux ou vêtements), petit matériel électrique, papier, film plastique ... et, bien évidemment, matériaux de construction
- tags RFID, documents infalsifiables ou détectables à distance
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Quelques laboratoires de par le monde se sont lancés dans la recherche sur les encres conductrices ou semi-conductrices et de citer, notamment :
- Canada, Université de Laval au Quebec –> encre à base de polymère polycarbazole - taux de conversion 8% ;
- Etats-Unis, Université de l’Oregon -> encre à base de chalcopyrite - taux de conversion 5% (12% en objectif) ;
- France, société Genes'ink d’Aix-en-Provence –> encre avec nanoparticules - taux de conversion non mentionné dans les articles consultés.
Taux de conversion et vitesse d’impression (attendu 3m/sec) sont deux des facteurs limitants actuels.
Une augmentation des performances ouvre la porte à un gigantesque marché.
Incidence/attendu en matière d’offre de formation : à suivre au niveau des applications dans la construction - information aux stagiaires
Sources :
- « Encres conductrices : 3 pôles labellisent Genes'ink », Enerzine, 01/06/2011 à 07:36, www.enerzine.com, suivi de la Newsletter Enerzine du mecredi 01/06/2011 10:17
- « Encre photovoltaïque organique : imprimer du solaire partout ! », 10/07/2011, www.photovoltaique-organique.com, consulté le 02/09/11
- « Bientôt des panneaux photovoltaïques à jet d’encre ? », Baptiste Roux Dit Riche, Cleantech Republic, 05.07.11, www.cleantechrepublic.com, consulté le 02/09/11