pans noirs de la construction - source nouvelle gazette

C’est ce que nous constatons de plus en plus couramment.

C’est très bien de former des demandeurs d’emploi, mais à quoi cela sert-il si aucune possibilité d’engagement ne leurs est offerte en fin de formation.

 

 

« Le patron veut bien me prendre en noir » est une réponse courante lorsque les stagiaires terminent un stage de formation. Nous constatons  également que Les jeunes qui terminent un contrat de formation sont rarement réengagés.

Alors pour rester en ordre vis-à-vis de l’ONEM, ils demandent une autre formation et ce sont toujours les mêmes personnes qui se retrouvent dans le circuit.

Ce n’est pas que les patrons ne veulent pas engager du personnel. Mais ils doivent faire face et concurrencer toute une main-d’œuvre illégale qui n’est soumise à aucunes charges sociales, ni assurances, ni investissements pour la sécurité, …

Une des conséquences de cette situation est que la différence, entre le salaire d’un travailleur de la construction et l’indemnité d’un chômeur, est trop faible. D’où un manque total de motivation.

Si on veut « booster l’économie dans le secteur de la construction grâce au « développement durable », nos décideurs politiques ne pourront pas se limiter à organiser que « 15 contrôles sur 4 mois ».