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drapeau-europeLe meilleur :

C’est l’objectif 2020 fixé par l’Union Européenne en termes de quota d’énergie issue d’une production renouvelable sur l’énergie totale consommée. Sur base des plans d’action nationaux rentrés par les différents pays, il sera atteint, voire légèrement dépassé - 20,7 % - grâce aux « bons élèves » que sont notamment la Suède, la Lituanie, la Bulgarie, l’Espagne, la Grèce, l’Allemagne ou la Hongrie. 

La Belgique y participe avec un objectif national de 13 % qu’elle prévoit de rencontrer suite à toute une série de mesures préconisées dans son « Plan d'action national en matière d'énergies renouvelables » de novembre 2010.

En annexe, deux extraits du plan qui m’ont paru particulièrement intéressants :

Le pire :  

C’est le surcoût estimé, en France, des conséquences de la règlementation thermique 2012 avec ses bâtiments basse consommation (BBC), l’équivalent de notre PEB. Cette évaluation (15 à 20 %) réalisée par le groupe Xerfi, spécialisé en études économiques sectorielles, dépasse largement l’estimation gouvernementale (7 à 8%). Les causes pointées en sont principalement les matériaux, les équipements et les nouvelles compétences professionnelles à acquérir. D’où l’importance vitale des aides fiscales qui permettront de faire accepter plus facilement cette hausse de prix importante auprès du consommateur final. 

En Belgique, lors d’un colloque en 2008, Francis Carnoy, Directeur général, Confédération Construction Wallonne (CCW) a annoncé une légère augmentation du coût, estimée à moins de 10 % voire moins de 5 %, pour les constructions neuves. Il a néanmoins mis très justement en avant que cet investissement sera rentabilisé sur la durée et ce, d’autant plus rapidement que le coût de l’énergie augmentera. Un autre avantage qu’il faut aussi mentionner est la plus-value immobilière apportée par la bonne performance énergétique mentionnée sur le certificat PEB.

Sources :