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RER, éoliennes, centre commercial, lotissement : de plus en plus de citoyens ou d’associations s’opposent aux projets développés en Brabant wallon. Une mobilisation qui se structure et dont la caisse de résonance s’accentue. Mais avec quels résultats concrets au final ?

Le constat résonne comme une évidence : pratiquement plus aucun projet d’envergure développé en Brabant wallon n’échappe aujourd’hui aux affres d’un recours devant le Conseil d’État ou auprès du gouvernement. Un gimmick pour certains, qui s’est encore renforcé au fil des ans. « D’autant plus en Brabant wallon où les requérants ont souvent les moyens d’aller au bout de leurs idées, lance Aubry Lefebvre, de Thomas & Piron Bâtiment. Ils ont également tendance à s’informer davantage sur les projets qui modifient leur environnement. » Une province qui serait donc un terreau favorable à voir les voiles de l’opposition se lever de plus en plus haut. Et si les juristes concentrent les récriminations des frondeurs, ce sont donc surtout des riverains, des collectifs citoyens ou des associations qui appuient sur le bouton pour passer à l’action. Des mobilisations qui tendent à se multiplier de plus en plus contre des projets immobiliers, économiques, industriels ou d’infrastructures. « Il y a clairement une professionnalisation de ces mobilisations, pointe Simon Verelst, géographe et chercheur en aménagement du territoire à l’ULB et à la CPDT. Les collectifs sont très bien organisés. Depuis les années 1970, on assiste à une augmentation du caractère conflictuel des projets d’aménagement du territoire. On peut associer cette émergence aux plus grandes capacités (ndlr : financières notamment) des citoyens d’aller en recours, à la perte de confiance dans l’expertise des autorités ou encore à la place plus importante prise par les questions environnementales, notamment au niveau législatif. Ces éléments donnent une légitimité à la mobilisation. D’autant que les citoyens connaissent les leviers à actionner. Ils sont mieux informés. ».

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Cet article a été publié dans la revue Espace-vie du mois de juillet 2023 (313) de la Maison de l'urbanisme du Brabant wallon.


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