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Le Brabant wallon s’est construit ces dernières décennies autour de lotissements quatre façades. Un consortium d’architectes s’est penché sur les possibles réinventions de ces territoires suburbains, prenant Rixensart comme laboratoire d’expérimentation. Il en ressort quatre récits fictifs pour lancer les réflexions.

Vu de l’extérieur, le Brabant wallon peut sembler bien monotone pour certains architectes ou urbanistes étrangers. Avec notamment un immense tissu résidentiel périurbain fait de villas et de jardins. Des espaces qui, d’ici peu, devront être réinventés à l’aune des enjeux environnementaux, énergétiques et sociaux qui vont encore s’accentuer. Particulièrement dans les communes situées dans le centre du Brabant wallon, autour de Louvain-la-Neuve, où les lotissements se sont multipliés. « Certains lieux de la partie centrale du Brabant wallon présentent l’apparence d’un cadre de vie ordinaire où le bien-être rime avec habitat et propriété individuelle, villa et SUV, trampoline et haies bien taillées, analyse Guillaume Vanneste, fondateur du bureau d’architecture et d’urbanisme vvv et chercheur à l’UCLouvain, qui a piloté une recherche sur le sujet. Ces vastes zones suburbaines, remplies de « villas quatre façades », sont comme de grands tapis qui ont oblitéré les tracés anciens, englobé les centralités historiques en se camouflant entre les arbres et les champs, et qui sont devenus aujourd’hui le paysage. Ces territoires sont une réalité concrète pour des dizaines de milliers d’habitants. »

 

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Cet article a été publié dans la revue Espace-vie du mois de septembre 2023 (314) de la Maison de l'urbanisme du Brabant wallon.


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