Des chercheurs polonais ont voulu savoir si la durabilité a un impact sur la viabilité d’une entreprise.
Leur échantillon se composait des 500 plus grandes sociétés américaines cotées en bourse. Ils les ont examinées intrinsèquement et sous la loupe du développement durable.
85 sociétés sont sorties du lot.
La stratégie de ces 85 entreprises intègre les 3 critères de la durabilité. Quelles conséquences par rapport aux 415 autres ?
- La valeur de leurs actions est d’une grande stabilité.
- Leur rendement est supérieur à la moyenne.
- Elles résistent mieux aux turbulences financières (tout comme les entreprises qui ont intégré le web 2.0 d’ailleurs).
- Le revenu généré est plus faible mais plus régulier.
Au-delà d’un effet de mode, adopter une politique axée durabilité est un gage de prospérité. Voilà ce que cette étude a révélé. Evidemment, il s’agit de grosses entreprises avec un actionnariat et les chercheurs mettent en garde contre une généralisation.
Mais ce qui a été mis en évidence au sein de ces sociétés ne pourrait-il s’appliquer aussi dans des entreprises plus petites et, pourquoi pas, dans le secteur de la construction ?
- une gestion globale et cohérente des aspects financiers, sociétaux et environnementaux, avec pour conséquence, une diminution des risques de conflits
- la volonté d’intégrer le respect de l'homme et l’environnement dans la politique de l’entreprise
- l’atteinte des objectifs financiers qui assurent en parallèle l’atteinte des objectifs sociaux et environnementaux
- une croissance qui se construit progressivement et s’inscrit dans une ligne de développement stable et plus prévisible
S’investir dans la durabilité, c’est apparemment tout bénéfice pour une entreprise. C’est peut-être une piste à explorer pour les entreprises de la construction, surtout en ces temps de crise. Certains peintres sont déjà en route.