Le contenu de 24.000 piscines olympiques, soit 60 millions de mètres cubes d’eau : c’est le volume estimé d’eaux souterraines pompées chaque année rien qu’en Flandre pour des travaux nécessitant un rabattement temporaire de la nappe. La réutilisation de ces eaux permet de limiter l’impact environnemental lié aux rabattements. Des analyses révèlent néanmoins qu’il est absolument déconseillé de les réutiliser dans les installations sanitaires.

La réduction du volume d’eau pompé et la réinjection pour reconstituer le niveau de la nappe phréatique constituent les mesures prioritaires pour limiter l’impact des rabattements temporaires (voir l’article Buildwise 2022/05.02). L’utilisation des eaux non réinjectées est à considérer dans un second temps. Dans ce cas, la qualité de l’eau devra être conforme à l’utilisation prévue.

Qualité des eaux de rabattement

Grâce à une campagne d’échantillonnage et d’analyse, Buildwise a développé des connaissances en matière de qualité des eaux de rabattement en vue de leur réutilisation. Des échantillons prélevés dans des conteneurs d’eau de grande (30-40 m³; voir figure 1) et de petite capacité (1 m³; voir figure 2) ont été étudiés.

Buildwise-figures-1-et-2-conteneurs

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