motivation_lapin_carotteDans sa Newsletter de novembre 2010, Sanilec a présenté une entreprise bruxelloise, De Wit Sanitair, active dans la rénovation et, plus particulièrement, en sani-chauffage avec une prédilection pour la rénovation de salles de bains, le traitement des eaux à un niveau semi-industriel. Avec un tel programme, sa clientèle comprend aussi bien des particuliers que des entreprises y compris du secteur Horeca. La gestion du personnel est rapidement devenue un sujet de réflexion : recrutement de collaborateurs compétents (?), motivés (?), stables (?).

Parmi les décisions managériales posées par cette société pour y faire face, trois pistes sont à distinguer :

  • former les nouveaux engagés
  • former en continu le personnel
  • éveiller et entretenir la motivation.

Les souhaits de la clientèle ont permis de mettre en pratique le plan d’action.

  1. En effet, la rénovation d’une salle de bains prévoit le démontage de l’installation existante, le remplacement du carrelage, des appareils sanitaires mais aussi de l’éclairage, du chauffage. Avoir un interlocuteur unique est un réel plus pour le client. Pas de soucis de coordination, de disponibilité, de répartition des responsabilités. -> la réponse apportée : la polyvalence du personnel
  2. La technologie ne cesse d’évoluer devenant de plus en plus complexe. Les techniques se diversifient, les clients veulent le dernier cri. -> la réponse apportée : la formation du personnel

La direction s’est appuyée sur ces 2 piliers, polyvalence et formation, pour susciter la motivation tout en veillant bien évidemment à une bonne ambiance de travail.

La démarche suivie par cette entreprise être mise en parallèle avec les résultats de l’analyse que le Centre européen pour le développement de la formation professionnelle (CeDeFop) a menée sur les compétences associées aux emplois verts et, notamment, les emplois liés à la Performance Energétique des Bâtiments (PEB).

Cette étude montre en effet que les emplois verts ne sont pas nécessairement de nouveaux métiers ou une spécialisation verte mais consistent aussi en amélioration des compétences pour des métiers existants.

Ces compétences améliorées permettraient de faire sauter le cloisonnement actuel entre certains métiers de la construction, source de confusion dans des domaines tels que l’isolation et l’étanchéité à l’air qui connaissent une importante évolution. Il est parfois difficile de déterminer « qui fait quoi » comme en témoignent des questions posées sur le site :

« Les compétences vertes sont caractérisées par l’évolution des contextes de travail, l’utilisation de nouveaux matériaux, de nouvelles techniques et manières de « mettre en oeuvre » ainsi que de nouvelles exigences de qualité et, enfin, elles réclament des modes d’organisation du travail intégrés et coordonnés. »1

Cette PEB bien opportune, n’est-ce pas une porte ouverte au développement de compétences capables d’attirer et de (re)motiver les travailleurs dans la construction ?

Sources :

  • « La variété dans le travail est la clé pour un personnel motivé », SANILEC, www.sanilec.be consulté le 07/01/11
  • (1)« Focus : Croissance verte de l’économie », Le Forem, Analyse du marché de l’emploi et de la formation, Marché de l’emploi, Novembre 2010, page 6
  • « Retour sur : Des compétences pour des emplois verts », Le Forem, Analyse du marché de l’emploi et de la formation, Marché de l’emploi, Novembre 2010, page 10