Gros Oeuvre

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L’humidité est de toute évidence l’une des principales causes de dégradation des constructions. C’est pourquoi les bâtiments ont traditionnellement été conçus en vue de rencontrer le moins de problèmes possible dus à ce fléau. Malheureusement, même dans ce cas, il existe peu de défenses contre les événements naturels exceptionnels tels que les inondations. Une fois que l’humidité a pénétré dans les bâtiments, il importe de l’éliminer le plus rapidement possible et de se prémunir contre les dégâts pouvant survenir à long terme. 

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Les inondations des dernières semaines ont eu de lourds impacts dans notre pays. Afin d’assurer la pérennité des bâtiments et de préserver la santé de leurs occupants, il convient d’assécher au plus vite les structures et, au besoin, de remplacer les isolants. Cette étape est cruciale dans le cas d’une structure en bois. 

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Le CSTC mène actuellement un projet de recherche visant à aider les entrepreneurs confrontés au décollement de peintures appliquées sur des maçonneries de briques. Les premiers résultats montrent qu’une attention particulière doit être accordée à la surface des briques et plus particulièrement à leur absorption. Dans certains cas, une vérification préalable de l’adhérence du système de peinture sélectionné peut également s’avérer utile.

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La pierre naturelle connaît un véritable succès comme parement de mince épaisseur pour les façades ventilées. Malheureusement, elle subit parfois des dégradations, telles que des éclats et des fissurations, et ce le plus souvent au droit des soubassements.

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Si l’on sait aujourd’hui que le zinc sous forme de feuilles laminées est apparu au début du 19e siècle, facilitant ainsi la mise en œuvre de « nouvelles techniques » de raccords d’étanchéité, que le plomb était quant à lui utilisé depuis l’antiquité sous diverses formes, certaines techniques permettant d’assurer ces raccords, dont les noues, ont tendance à disparaître, ainsi, les noues rondes en ardoises, qui ne nécessitent pas l’utilisation de feuilles métalliques, quelle qu’en soit la nature, font partie des seules solutions techniques permettant d’assurer la jonction entre deux pans de toitures.

Pourtant, elles sont de moins en moins mises en œuvre.

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Au cours des cinq dernières années, le CSTC a étudié le comportement à la diffusion de vapeur d’eau des parois des constructions en bois. L’objectif était également de confronter les comportements hygrothermiques réels de diverses compositions de parois aux résultats d’une série de simulations. Ceci nous permet de valider les simulations théoriques et de pouvoir les appliquer à des compositions qui n’auraient pas été envisagées dans le cadre du projet.

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La présence d’un pare-vapeur en toiture plate entrave la découverte d’éventuelles infiltrations d’eau, d’autant plus s’il est étanche à l’eau (utilisé comme étanchéité provisoire, par exemple), car il permet alors la dispersion de l’eau dans le complexe. Il est toutefois possible de remédier à cet inconvénient en compartimentant la couche d’isolation à intervalles réguliers. Encore peu courante, cette pratique est abordée dans le cadre de la révision de la NIT 215.