Limpide pour un couvreur, ce titre pourrait paraître sibyllin à d’autres. Il s’agit bien d’assurer l’étanchéité sous un épi, une girouette ou encore une croix dans une couverture en ardoises naturelles, situation la plus fréquemment rencontrée en Wallonie.

Cette nouvelle FARCC, rédigée par Jean-Christophe Scaillet (Wallonie patrimoine – AWaP), nous emmène aux sommets des ouvrages d’art.

Pour mémoire, une FARCC est une Fiche d’Aide à la Rédaction des Cahiers des Charges, un ensemble de recommandations pour les praticiens du patrimoine tant au niveau de la prescription que de l’exécution et du contrôle.

Nous sommes en restauration patrimoniale, le plomb sera donc requis pour réaliser ce détail complexe dont on attend l’étanchéité même sous une pluie battante et des vents violents.

Une mauvaise exécution, tant au niveau du dimensionnement que du choix du matériau, est synonyme d’infiltrations avec son cortège de répercussions néfastes (jusqu’au pourrissement des poinçons). Après le démontage, toute intervention de réfection commencera par un diagnostic et une éventuelle remise en état du support, un prérequis indispensable à un travail pérenne. Place ensuite à la reconstruction suivant une méthodologie précise jusqu’à la finition, telle qu'elle est décrite dans la FARCC.

Vous souhaitez en prendre connaissance ?  Consulter la FARCC (disponible en ligne sur le site de l’AWaP).

Source : « Dimensionnement et mise en œuvre de l’étanchéité sommitale, en plomb, sous ouvrage de tête (épi, girouette, croix, …) », Jean-Christophe Scaillet, La Lettre du Patrimoine n°65, 01-02-03/2022, Wallonie patrimoine AwaP, pages 15-17
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