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Une analyse du Comité Subrégional de l'Emploi et de la Formation met en évidence la rareté des élèves dans certains métiers dits "porteurs".

Dans le métier de carreleur, en 2011, seulement 38 élèves sont sortis des 8 CEFA existant en Wallonie. La même année, Le Forem a diffusé 441 offres d'emploi ...

 

Il est vrai que certaines difficultés peuvent être rencontrées :
- peu d'entreprises acceptent de former les jeunes ;
- bon nombre d'enfants ne connaissent pas le métier ;
- ce travail s'exerce à genoux de manière prolongée ;
- au niveau de la gestion du temps, celle-ci est soumise à des impératifs (temps de séchage).

Il faut toutefois prendre en compte les avantages indéniables :
- les carreleurs travaillent à l'abri des intempéries ;
- ce métier est porteur d'emploi et est accessible aux femmes ;
- les possibilités d'évolution sont nombreuses et il est possible de s'installer comme indépendant ;
- c'est un travail manuel créatif donnant une satisfaction personnelle directe.

Afin de rétablir, à l'avenir, un équilibre entre l'offre et la demande et surtout, parce que c'est un beau métier, il est temps de promouvoir, d'encourager et éventuellement de susciter des vocations.

 

 

Sources : http://www.csefcharleroi.be/images/sitefr/edit/brochure%20csef%20a4%2072p%20lowdef%20page%20par%20page%20(1).pdf