preparation_support_enduisageLa préparation des supports, c’est une étape essentielle du travail du peintre. Il y consacre 80 à 90 % de son temps. Mais qu’entend-on par support bien préparé ?

C’est très subjectif finalement. Et qui dit subjectif, dit discutable ! Quel degré de finition, un client peut-il espérer pour son budget ? Pourquoi s’offrir le luxe d’un revêtement très cher si la préparation du support laisse à désirer ? Des règles sont nécessaires.

Et ces règles, heureusement, elles existent. C’était l’objet de la présentation de Monsieur Cailleux du CSTC, le 22 mai dernier.

Préparer un support, c’est, notamment, le laver, le dépoussiérer, le brosser, l’égrener, le poncer, l’enduire, y appliquer une couche de fond ou de fixation. Il est faux de croire que la peinture va tout rattraper.

Toutes ces étapes permettent d’obtenir un support de qualité. Selon qu’elles soient appliquées totalement ou partiellement, plusieurs niveaux de finition sont définis.

Pour les supports minéraux, le béton, la maçonnerie, le bois, le métal ferreux/non ferreux, le plastique, il existe plusieurs documents de référence, dont des notes d'information technique (NIT), normes, rapports techniques, ... En fonction du support (nature, qualité) et de la finition souhaitée, les exigences et la phase préparatoire varient tout comme les documents techniques auxquels il faut se référer.

 

Vais-je directement conclure l’article en disant ‘Attendu en matière d’offre de formation : information aux stagiaires’ ?

Bien sûr, c’est tout à fait vrai. Il est important d’informer les stagiaires. Mais pour eux, ces données peuvent rester abstraites. C’est là où notre rôle de formateur prend tout son sens :

  • montrer, faire toucher une surface en fonction du degré de finition,
  • amener le stagiaire à prendre conscience du binôme opération-résultat en passant par toutes les étapes nécessaires à l’atteinte du niveau de finition souhaité,
  • lui (dé)montrer le respect ou le dépassement de tolérance.

Une connaissance de terrain facilite la maîtrise des règles : le stagiaire expérimente, il dote de mémoire ses yeux et ses doigts. Le voilà prêt à aborder la théorie qui, enfin, prend sens pour lui.

 

Attendu en matière d’offre de formation : information aux stagiaires

 

Source : ’Préparation de surface et degrés de finition’, E. Cailleux, Centre Scientifique et Technique de la Construction (CSTC), demi-journée d’information du 22 mai 2013 dans le cadre du Printemps de la peinture, Gembloux

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