Monsieur Le Fevre nous fait part de l’expérience de la coopérative : plus le produit acheté est technique plus le peintre s’oriente vers une grande marque.

Quelle subtile influence fait pencher la balance ?

La relation de confiance envers les grandes marques alimentée par l’accompagnement technique, les garanties offertes, l’impact du marketing.

Prenons l’exemple du peintre qui pose une bande de lino. Avec une colle de marque comme Tomsit ou Sader, il est rassuré. Le lino est coûteux. En cas de problème, il faut enlever la bande, réégaliser et reposer une nouvelle bande. Le coût de l’intervention est élevé. En revêtement de sol, Copgro vend 3 fois plus de colle Tomsit ou Sader que de colle propre. Même à qualité égale, le professionnel préfère assurer ses arrières.

Par contre pour les revêtements muraux comme la fibre de verre, la tendance s’inverse. Le risque est moindre et l’intervention éventuelle moins coûteuse. Si une bande est mal placée, on la remplace plus simplement. En colle murale, Copagro vend 12 fois plus son produit propre, d’un rapport qualité prix très performant.

De manière générale, la balance est perçue ainsi :

• 60 à 70 % du volume en marque propre pour des produits basiques tels des mastics acryliques, des pinceaux, de la colle murale, …
• 50%-50 % pour des produits moyens de gamme qui commencent à devenir plus techniques comme les tapes,
• seulement 20% en marque propre pour les produits plus décoratifs, plus techniques et ce, au bénéfice des grandes marques.

La tendance s’est inversée, c’est un équilibre à trouver. 

A suivre ….

Source : visite de Copagro, présentation par Monsieur Gaétan Le Fevre, Managing Director Copagro ainsi que les échanges qui suivirent, 14/06/13, Temse
Source de l’illustration : La photo a été prise lors de la visite. Son utilisation n’engage en rien les auteurs/sociétés/organismes sur un soutien ou un entérinement éventuel du contenu de l’article.

.