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cantillana gypsin 1 sous-enduit de platreDe plus en plus, le plafonneur et ce, depuis pas mal d’années, travaille avec des plâtres monocouches. Cela m’amène à me poser la question suivante :

Faut-il continuer à former au bicouche ?

Pour en avoir parlé avec les entrepreneurs chez qui je place mes stagiaires, je me rends compte que la demande est très très faible. Le monocouche est plus répandu parce qu’il offre un rendement  supérieur ce qui permet une économie sur le poste plafonnage. Il est aussi plus demandé par les architectes mais intéresse surtout les clés sur porte, les logements sociaux, soit tous ceux qui demandent de travailler à moindre prix ce qui n’exclut pas le particulier qui a aussi son souci d’économie. 

Je pense qu’il faut former les stagiaires à ce qu’ils rencontreront le plus souvent, c'est-à-dire le mono tout en leur donnant les notions de base sur le bicouche. Ils le rencontreront plus rarement mais certaines de ses propriétés restent néanmoins intéressantes comme une bonne résistance au feu ou, pour les sous-enduits allégés, une relative légèreté lors des charges importantes. cantillana gypsin 2 enduit de finition de platre

En cas de rénovation, il peut aussi être opportun de maîtriser ces produits pour répondre à la demande spécifique de l’architecte ou du client. Mais cela reste une application assez limitée, pour ceux qui veulent que le travail soit fait dans le respect de la tradition de la construction à l’ancienne. 

Bref, bicouche oui, mais pas trop !