L’Union Européenne a réalisé une étude portant le titre de : Vue d’ensemble des faits et chiffres sur les TMS: prévalence, coûts et caractéristiques démographiques dans l’UE.

Cette étude de l'UE se penche sur l'exposition aux facteurs de risques de troubles musculo-squelettiques (TMS), en analysant la contribution des facteurs de risques physiques, organisationnels, psychosociaux, et sociodémographiques.

Voici un résumé des principales conclusions :

Facteurs de risques physiques : Il est établi que des postures et des travaux dans des positions inconfortables, le travail physique lourd, le levage, les tâches répétitives, l'exposition aux vibrations d'outils à main et aux basses températures sont liés aux TMS affectant le dos, les membres supérieurs et/ou inférieurs. La prévalence de ces facteurs varie grandement dans la population active.

Position assise prolongée : Bien que le temps passé assis soit clairement lié à des maladies chroniques et à une augmentation de la mortalité, cette étude ne confirme pas directement que la position assise prolongée augmente le risque de TMS. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour éclaircir cette relation.

Facteurs de risques organisationnels et psychosociaux : Vingt-et-un facteurs de risques sont étroitement liés à au moins un des trois types de TMS considérés, avec certains facteurs étant spécifiques à un type de TMS. Neuf facteurs, dont l'anxiété, la fatigue générale, et les troubles du sommeil, sont liés à au moins deux types de TMS.

Accidents liés aux TMS : Les lésions telles que les luxations, entorses, foulures et fractures osseuses, qui peuvent être vues comme des TMS aigus, représentent une portion significative des accidents du travail dans l'UE. Ces incidents sont parmi les plus fréquents ou les plus graves.

Prévention des TMS : La majorité des salariés européens travaillent dans des entreprises qui adoptent une ou plusieurs mesures préventives contre les TMS, telles que l'utilisation d'équipement ergonomique, l'encouragement à prendre des pauses régulières, et la rotation des tâches. L'efficacité de ces mesures est notable, avec une réduction significative des cas de TMS signalés dans les pays et secteurs où elles sont largement mises en œuvre.

En résumé, l'étude souligne l'importance des facteurs de risques physiques, organisationnels, et psychosociaux dans l'apparition des TMS, ainsi que l'efficacité des mesures préventives. Elle appelle également à des recherches supplémentaires pour mieux comprendre certains liens, notamment concernant la position assise prolongée.

 

 

Source : « Summary - Work-related musculoskeletal disorders: prevalence, costs and demographics in the EU », 15/11/2019, osha.europa.eu
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