Résumé des épisodes précédents : Des experts allemands publient un rapport. En Belgique, signaler les contaminations n’est pas obligatoire. La prévention est essentielle. Le formateur reste une source privilégiée d’informations.
Episode 4 : Pseudomonas, et quand il est trop tard ?
Si malgré toutes les mesures de prévention, la bactérie passe à l’attaque, c’est au tour des moyens de lutte, ou mesures dites curatives, d’entrer en action.
La bactérie est résistante, vous l’avez déjà compris !
Ce n’est donc pas un mais des moyens qu’il faudra mettre en œuvre simultanément, successivement voire répétitivement parfois même sur une très longue durée. Les experts allemands citent une durée de 2 ans – oui, vous avez bien lu ! - avant d’éradiquer cette chère Pseudomonas dans un hôpital nouvellement mis en service.
Ces moyens, quels sont-ils ?.
Traitements thermique, chimique (biocide – attention, l’efficacité limitée dans le temps - ClO2, Peroxyde d’hydrogène, ...), physique (filtre UV, remplacement de tout ou partie d’installation, ...), ... auxquels il faut toujours ajouter une bonne dose de persévérance voire d’acharnement !
Oui, Pseudomonas est un vrai pirate des canalisations !
Cet épisode clôture la saison. Vous en savez maintenant autant que moi sur la vie et les pérégrinations de Pseudomonas Aeruginosa.
Sources :
- « Hygiène de l’eau dans les installations résidentielles », Arbeitskreis Trinkwasserinstallation & Hygiene, Constatations d’experts allemands, L’Entreprise, n°871, novembre 2010, pages 44-47
- « Prévention et lutte contre les Pseudomonas aeruginosa dans les réseaux d’eau sanitaire », Jacques Naitychia, ancien Gestionnaire des risques dans les réseaux sanitaires à l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris – Société Isagua Concept, septembre-octobre 2008) TH711, www.hopital.fr, consulté le 12/01/11