CSTC_renovation_energetique_EC

Le renforcement progressif des niveaux d’isolation et la réduction des besoins en chauffage qui en découle ont conduit à augmenter la part de l’eau chaude sanitaire (ECS) dans la consommation énergétique des habitations. La durée de fonctionnement prévue d’une installation rénovée étant en principe de quelques dizaines d’années, on s’efforcera de respecter le trias energetica des installations techniques : limiter les besoins, optimiser l’utilisation des énergies renouvelables et maximiser l’efficience d’utilisation des énergies fossiles. Lors de la rénovation de l’installation sanitaire, on visera donc à respecter la réglementation PEB actuelle, mais on anticipera également l’avenir à l’horizon 2030. Le présent article se focalise sur les aspects énergétiques, mais il ne faut pas perdre de vue que d’autres aspects peuvent également entrer en ligne de compte et sont parfois plus importants encore, notamment la santé et l’hygiène.

Contrairement à la construction neuve, la rénovation présente l’avantage de pouvoir mesurer la consommation et d’en déduire plus précisément les besoins en eau chaude. Connaître les besoins réels permettra de dimensionner rigoureusement l’installation (puissance de l’appareil de production, volume de stockage éventuel et diamètre des conduites) et de réduire ainsi les pertes en évitant le surdimensionnement (très fréquemment rencontré dans les installations existantes, et ce d’autant plus lorsqu’il s’agit d’installations collectives).

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