Pour répondre à la demande croissante en matériaux de construction, tout en tenant compte des défis sociétaux et environnementaux, le développement des filières de produits biosourcés est incontournable. Il importe cependant de rester vigilant quant à l’impact environnemental réel de ces produits. 

L’utilisation de matières biosourcées s’intègre bien dans une approche d’économie circulaire et d’écoconception, dans la mesure où elles présentent divers avantages. Outre le fait qu’elles soient de nature renouvelable et potentiellement biodégradable, elles permettent également :

  • de stocker temporairement du dioxyde de carbone (CO2)
  • de développer des filières locales.

Comme pour tous types de matériaux, il s’agit toutefois de rester vigilant et de s’assurer que leurs performances techniques conviennent pour l’application visée. En effet, la nature biosourcée (d’une partie) d’un produit ne peut garantir, à elle seule, le faible impact environnemental de ce dernier. Les pages qui suivent font le point sur certains éléments à prendre en considération.

Considérer le bilan environnemental global

Les matériaux biosourcés ont en principe un bilan carbone relativement favorable (voir encadré à la page suivante). Il ne faut néanmoins pas généraliser cette conclusion, car ils sont rarement composés à 100 % de matières naturelles. En effet, la bonne tenue de leurs performances techniques nécessite bien souvent l’ajout de certains composants (liants, retardateurs de feu, fongicides, …). De plus, cultiver, transporter et transformer la matière biosourcée peut aussi avoir une empreinte environnementale considérable.

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