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Le CSTC a pu démontrer que lorsque des conduites traversant les parois d’une trémie (gaine technique) sont protégées par une chape et qu’elles sont en contact avec une sous-chape isolante combustible en polyuréthane projeté, elles n’entraînent pas la propagation de l’incendie. Certaines conditions sont toutefois à respecter.

Tout percement d’une paroi entraîne un affaiblissement de sa résistance au feu, affaiblissement qu’il convient de limiter. Les traversées de parois d’une trémie verticale (gaine technique) doivent, elles aussi, répondre à des exigences de résistance au feu. Certaines solutions types existent en fonction du type de conduite, du type de paroi, de l’emplacement du percement et de ses dimensions. Ces solutions, que l’on retrouve dans la NIT 254, dispensent de prévoir un dispositif d’obturation résistant au feu tel qu’un manchon résistant au feu.

Conduites entièrement noyées dans une chape

En principe, lorsque l’une des parois verticales résistant au feu d’une trémie est traversée par des conduites, chaque percement doit être pourvu d’un dispositif d’obturation résistant au feu spécifique.

Dans la pratique, il se trouve que les conduites sont régulièrement raccordées à la trémie via le plancher. Or, dans ce cas, la fiche 26 de la NIT 254 autorise de se passer d’un dispositif d’obturation résistant au feu, car la traversée respecte alors le critère E 30 ou E 60.

Les conduites doivent néanmoins répondre à une série de conditions, à savoir :

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Source de la photo d'introduction utilisée à titre d’illustration : pixabay.com (CC0 Public Domain - Libre pour usage commercial - Pas d'attribution requise). Son utilisation n'engage en rien l'auteur sur un soutien ou un entérinement éventuel du contenu de l'article.