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Les problèmes de sécheresse devenant de plus en plus préoccupants, on observe un intérêt croissant pour la (ré)utilisation des eaux de rabattement, d’ordinaire simplement évacuées vers les égouts. Fin 2020, le CSTC a mené une campagne d’échantillonnage visant à analyser la qualité de ces eaux. Il en ressort que leur utilisation dans les installations sanitaires résidentielles (toilettes, machines à laver, …) n’est pas recommandée.

Les problèmes de sécheresse

La succession de périodes extrêmement sèches (2017, 2018 et 2020) a placé la question de la sécheresse au cœur de l’actualité ces dernières années en Belgique. Le gouvernement flamand tente ainsi, par le biais du ‘Blue Deal’, d’intensifier ses efforts dans la lutte contre la pénurie d’eau. L’utilisation des eaux de rabattement est encouragée et facilitée par plusieurs villes grâce à des initiatives telles que www.werfwater.be. Il faut toutefois veiller à ce que la qualité de ces eaux convienne à l’usage prévu.

 

Trias aquatica

CSTC-trias-aquaticaSelon les principes de l’approche trias aquatica (voir figure 1), plusieurs options permettent de réduire l’impact d’une opération de rabattement :

Dans ce contexte, il faut en priorité limiter la quantité d’eaux de rabattement. Les rabattements retour et la réutilisation peuvent être envisagés ultérieurement. 

 

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Source de la photo d'introduction utilisée à titre d’illustration : pixabay.com (CC0 Public Domain - Libre pour usage commercial - Pas d'attribution requise). Son utilisation n'engage en rien l'auteur sur un soutien ou un entérinement éventuel du contenu de l'article.