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Les projets de construction suscitent régulièrement des débats en tous genres. Cela n’empêche pas certains de proposer une nouvelle approche du développement territorial qui dépendrait de la qualité et de la fonction des sols. De quoi compliquer encore les décisions ou rendre la démarche plus aisée ?

Développer un urbanisme qui dépendrait de la qualité des sols était au centre des débats lors du dernier Midi de l’urbanisme organisé par la Maison de l’urbanisme du Brabant wallon début décembre à Louvain-la- Neuve. Une thématique qui a suscité son lot de réactions. Quelques chiffres pour débuter. Entre 2010 et 2020, plus de 112 ha ont été consommés chaque année en Brabant wallon. Si un ralentissement s’observe ces dernières années, ce seront quand même encore près de 1000 ha qui seront artificialisés d’ici 2050. « Or, dans un contexte de sobriété foncière, il est important de consommer moins et mieux, a introduit Bénédicte Dawance, coordinatrice de la Maison de l’urbanisme du Brabant wallon. Les sols artificialisés doivent être réinvestis et ceux des quartiers qui sont aménagés doivent être mieux protégés. Il faut également dépasser la logique foncière qui procède par découpage et réfléchir au maintien de la qualité des sols dans leur profondeur. Car il s’agit d’une denrée précieuse et vulnérable. Les épisodes d’inondations nous rappellent régulièrement son importance : il absorbe les eaux pluviales et nous protège des sécheresses car il retient l’eau. Il s’agit d’une ressource commune dont il faut prendre soin. »

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Cet article a été publié dans la revue Espace-vie du mois de janvier 2024 (316) de la Maison de l'urbanisme du Brabant wallon.


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