Les exosquelettes permettent de réduire les risques de blessures, de diminuer la fatigue et d’augmenter la productivité lors de travaux lourds, répétitifs ou exécutés dans des positions inconfortables.

Qu’il s’agisse de peindre un plafond, de démolir une façade au marteau pneumatique ou de soulever des blocs de béton, ces activités mettent les articulations de l’ouvrier à rude épreuve, et ce d’autant plus lorsqu’elles sont répétées à longueur de journée. Il s’ensuit une fatigue musculaire et articulaire nécessitant des pauses plus longues et plus fréquentes. Parfois, une blessure peut survenir et entraîner un arrêt de travail de plusieurs jours, voire plusieurs semaines. Par ailleurs, ces interruptions peuvent avoir un impact sur le planning d’un chantier.

Les exosquelettes ont pour but d’éviter ces situations et de maintenir un rythme de travail constant, en limitant la fatigue et le risque de blessures. Il en existe divers types, en fonction de la partie du corps à protéger. Ainsi, certains exosquelettes permettront de soulager les épaules et de garder les bras à bonne hauteur, sans effort, pour effectuer des travaux de peinture ou de ponçage, tandis que d’autres soulageront le dos du maçon ou de l’ouvrier qui perce un mur de béton. D’autres encore aideront l’opérateur à rester accroupi ou à genoux lors de la pose de canalisations ou de carreaux. Enfin, certains modèles seront uniquement destinés à la réalisation de tâches très précises telles que l’étalement de gravier.

 

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