En attendant la parution prochaine de la Note d’information technique consacrée aux cloisons en verre et aux ensembles en verre trempé, le présent article détaille les tolérances de fabrication et de pose applicables aux cloisons intérieures en verre.

Lorsqu’il est question de cloisons intérieures en verre, il convient généralement de distinguer :

  • d’une part, les tolérances dimensionnelles, qui concernent essentiellement des écarts liés à la fabrication et à la pose des produits verriers
  • d’autre part, les critères relatifs à l’aspect, qui ne sont pas abordés ici.

 

1  Tolérances de fabrication

Des tolérances existent pour les produits de base (verre float, armé poli, étiré, imprimé, imprimé armé, profilé armé ou non armé) ainsi que pour les produits transformés. On les retrouve dans les normes relatives à ces produits.

 

2   Tolérances de pose

2.1 Tolérances sur le support

Si le donneur d’ordre est chargé de la réception du support, c’est au vitrier qu’il revient de s’assurer que le support permet la pose de la cloison selon les règles de l’art. Ainsi, des écarts de planéité de maximum ± 5 mm sous la règle de 2 m sont préconisés. Le vitrier doit donc vérifier que les tolérances de planéité requises dans les documents de référence (voir les NIT correspondantes) sont respectées. Si, en fonction du type de support, la tolérance générale précisée ci-avant ne pouvait pas être satisfaite (cas des sols industriels, par exemple), des mesures complémentaires devraient être mises en place pour garantir une installation adéquate de la cloison.

 

2.2 Verticalité des cloisons

Pour une hauteur d’étage courante (± 2,50 m), le hors-plomb maximal d’une paroi vitrée ou d’une de ses arêtes est de ± 6 mm pour la classe de tolérance normale (classe par défaut) et de ± 4 mm pour la classe de tolérance spéciale (classe à prescrire dans le cahier des charges). Pour les hauteurs plus élevées, on autorise un écart supplémentaire de ± 2 mm/m (avec un maximum de ± 20 mm). Pour une cloison d’une hauteur de 4,50 m, par exemple, on admet donc un écart de ± 10 mm. Si la paroi inclut une porte, le bon fonctionnement de cette dernière ne peut pas être compromis.

Le tableau A reprend les écarts admissibles relatifs à la verticalité des cloisons pour différentes hauteurs d’étage.

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