La version numérique de la NIT 244, également appelée e-NIT 244, est uniquement disponible en ligne sur le site Internet du CSTC. Grâce à cette numérisation, le groupe de travail émanant du Comité technique ‘Etanchéité’ a la possibilité d’adapter les divers détails et les textes aux évolutions et connaissances nouvelles. Ainsi, quelques précisions ont récemment été apportées concernant le mode de fixation des différents types d’étanchéités à l’acrotère.

Etanchéités bitumineuses

En règle générale, les étanchéités bitumineuses doivent être appliquées en adhérence totale sur l’acrotère. Cette méthode est la plus pratique et offre en outre une meilleure résistance aux charges de vent, plus importantes sur les rives et les angles d’une toiture plate que dans sa partie courante.

Pour éviter le cloquage de l’étanchéité bitumineuse, le soudage à la flamme sur un acrotère isolé à l’aide de PU ne peut être réalisé qu’en adhérence partielle (voir NIT 215). Pour les relevés de toiture de ce type, il convient dès lors d’appliquer l’une des méthodes suivantes :

  • le remplacement de l’isolant au droit du relevé par un autre type d’isolant, de sorte que la membrane puisse être soudée à la flamme sur toute sa surface
  • l’utilisation d’une sous-couche complètement auto­adhésive et d’une couche finale intégralement soudée à la flamme
  • le soudage partiel à la flamme de l’étanchéité bitumineuse, pour autant que la hauteur de l’acrotère soit limitée (≤ 30 cm)
  • le recours à une autre technique de pose que le soudage à la flamme.

Les étanchéités bitumineuses peuvent être appliquées sans flamme :

  • en les soudant à l’air chaud, à condition que la hauteur développée du relevé soit limitée (≤ 30 cm). En effet, il est impossible de chauffer uniformément de plus grandes surfaces
  • en utilisant une colle bitumineuse à froid. Cette fois encore, la hauteur développée du relevé ne peut être trop élevée, car la colle reste longtemps visqueuse. La partie supérieure de la membrane doit donc toujours être fixée mécaniquement, afin d’éviter que l’étanchéité ne glisse
  • en appliquant une étanchéité autoadhésive par activation chimique (primaire spécifique)
  • en posant l’étanchéité librement et en la fixant mécaniquement (dans le recouvrement). L'article continue sous la photo.

 CSTC-vue-acrotere

Dans le cas d’une pose en adhérence, il est nécessaire d’enduire l’acrotère d’un vernis d’adhérence avant d’appliquer les bandes d’étanchéité.

Si l’on opte pour un collage à froid ou une étanchéité autoadhésive et si les sous-couches sont constituées de bitume oxydé, la partie supérieure de la membrane doit être fixée mécaniquement sur le relevé (à l’aide d’un profilé de rive, d’un couvre-mur ou d’une latte métallique, par exemple).

Si l’on préfère souder à la flamme des couches d’étanchéité constituées de bitume polymère, une fixation mécanique n’est nécessaire que pour les acrotères d’une hauteur supérieure à 50 cm (fixations intermédiaires tous les 50 cm), sauf s’ils sont réalisés en béton.

Consulter l'article.

 

 

Source de la photo d'introduction utilisée à titre d’illustration : pixabay.com (CC0 Public Domain - Libre pour usage commercial - Pas d'attribution requise). Son utilisation n'engage en rien l'auteur sur un soutien ou un entérinement éventuel du contenu de l'article.