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La tuile plate trouve son origine dans la forme et la technique des tavaillons, des planches en bois utilisées par les Gaulois pour couvrir leurs constructions. Voilà un matériau qui appartient depuis longtemps à notre histoire. 

Si l’abondance du schiste a, par la suite, favorisé les couvertures en ardoise en Wallonie, la Flandre en a perpétué l’usage mais les deux matériaux coexistent géographiquement sur les bâtiments patrimoniaux.

Lorsqu’une intervention est nécessaire, les tuiles de récupération ne sont pas toujours disponibles en format, couleur, qualité, quantité, … Faire appel à du neuf n’est pas une mince affaire. Cette nouvelle FARCC dédiée à la prescription des tuiles plates neuves de terre cuite prend toute son importance pour le prescripteur soucieux d’un chantier pérenne et respectueux des particularités historiques d’un bâtiment.

Après un rapide rappel des connaissances du matériau, la Fiche d’Aide à la Rédaction de Cahiers de Charges reprend :

  • une liste récapitulative des paramètres à prendre en considération. La pose et les moyens de mise en œuvre seront développés dans une autre FARCC (affaire à suivre !) ;
  • un contenu descriptif dans un objectif qualitatif minimum.

Les tuiles pour la chapelle Saint-Louis de la Cathédrale Notre-Dame de Tournai, par exemple, ont été fabriquées sur mesure (dimensions et couleurs).

Quelques conseils sont également prévus pour l’utilisation de matériaux de réemploi.

Cette FARCC peut être consultée en cliquant ici ou dans La Lettre du Patrimoine (voir pages 5 et 6).

 

 

Source : « Tuiles plates neuves de terre cuite – spécifications produit », Angelo Rizzo, La Lettre du Patrimoine – Journal de la restauration, n°57, Janvier - Février – Mars 2020, SPW Patrimoine AWaP, pages 5-6
Source de la photo : Guy Focant © SPW-AWaP, avec l'aimable autorisation du SPW-AWaP