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Cette technologie renouvelable devrait permettre de remplacer le mazout et le gaz de chauffage. Mais de nombreuses contraintes freinent son développement. L'arrivée d'un tarif capacitaire pourrait cependant booster le marché belge. 

La chaleur représente la moitié de l’énergie consommée en Europe, et elle est encore principalement d’origine fossile.

Or remplacer les chaudières à mazout et au gaz par des solutions renouvelables reste aujourd’hui encore un véritable défi.

Certes, les chaudières biomasse et les pompes à chaleurs (PAC) se développent peu à peu, mais nous sommes encore très loin de décarboner le secteur du chauffage.

A titre d’exemple, un ménage wallon qui compare les technologies disponibles pourra se retrouver avec un devis d’environ 16.000€ TVAC pour une chaudière biomasse, alors qu’une chaudière au gaz coûtera à peine 3.500€ TVAC.

Et les économies générées par un combustible moins cher (pellets, plaquettes) sont parfois faibles pour amortir le surcoût de l’installation.

Quant aux pompes à chaleur, elles demandent que le bâtiment soit (très) bien isolé – ce qui n’est pas le cas des ¾ des logements en Wallonie -, ajoutant des travaux conséquents pour que la PAC soit efficace, faute de quoi elle consommera beaucoup d’électricité, ce qui rendra la facture très salée comparée au prix actuel du mazout.

Bref, dans le contexte actuel, un ménage qui souhaite se chauffer sans polluer aura bien du mal à trouver des conseils pertinents et trouvera souvent les solutions renouvelables soit cher à l’achat (biomasse) ou bien cher à l’utilisation (pompe à chaleur).

 

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