Est-il possible de concevoir ou de rénover des maisons dans lesquelles les températures restent confortables en été ? Oui, si l’on adopte dès le début du projet une stratégie globale prenant vivement en considération les paramètres du bâtiment (inertie, taille et orientation des fenêtres, volumétrie, …) et la mise en place de moyens passifs et/ou de systèmes actifs visant à lutter contre la surchauffe. Il faut néanmoins veiller à ce que les systèmes de refroidissement actifs n’entraînent pas une hausse significative de la consommation énergétique.

La surchauffe, une problématique actuelle

Le problème de la surchauffe n’est pas nouveau, mais il est de plus en plus souvent porté au premier plan, notamment en raison du changement climatique et de ses vagues de chaleur plus longues et intenses. Ainsi, qu’il s’agisse d’habitations neuves ou existantes, il est de plus en plus difficile de maintenir un confort d’été acceptable.

Cependant, en tenant compte de ce problème dès la conception du bâtiment, en adaptant légèrement les plans et en intégrant des stratégies de refroidissement passives, il est possible de limiter les besoins en refroidissement. Par ailleurs, les systèmes de refroidissement durables permettent d’améliorer encore davantage le confort d’été sans trop augmenter la consommation d’énergie ou les émissions de gaz à effet de serre.

Un nouvel outil pour concevoir des logements confortables

Un outil a été développé dans le cadre du projet CORNET SCoolS, afin de pouvoir comparer différentes stratégies de refroidissement (absence totale de système de refroidissement, refroidissement adiabatique, géocooling ou encore un refroidissement par air plus classique) sur le plan de la consommation énergétique et du confort obtenu au sein de l’habitation. Cet outil est disponible à l’adresse suivante : http://www.cornet-scools.com/results.html..

Cet outil permet de faire varier un certain nombre de paramètres (type de bâtiment, inertie, épaisseur de l’isolation, surface vitrée, orientation, type de ventilation, …) ainsi que les stratégies de refroidissement passives. Le climat estival simulé combine les vagues de chaleur les plus fortes des trois dernières années, ce qui est assez représentatif du climat des prochaines années (et décennies). Le confort est déterminé principalement sur la base des températures maximales acceptables dans les espaces de vie et les chambres à coucher, à savoir 28 °C le jour et 26 °C la nuit.

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