La publication d’une version révisée de la norme belge reprenant les critères acoustiques pour les bâtiments résidentiels est prévue cette année. Quelles en sont les principales nouveautés et quels moyens le CSTC met-il en œuvre pour aider le secteur à répondre à ces exigences ?

La nouvelle version de l’arrêté royal fixant les normes de base en matière de prévention contre l’incendie et l’explosion (*) est entrée en vigueur ce 1er juillet. Elle reprend directement dans son texte les exigences à respecter dans les chaufferies et ne renvoie donc plus à la norme NBN B 61-001:1986 +A1:1996. Cet article présente les principales modifications apportées par cette mise à jour.

Pour éviter la propagation d’un incendie d’un étage à l’autre par l’intermédiaire de la façade, on prévoira un élément dit pare-flamme de 1 m à chaque niveau et on veillera à ce que sa jonction avec la structure portante du bâtiment résiste au feu. Pour les façades-rideaux, une nouvelle NIT proposera des solutions types sous forme de détails constructifs permettant de répondre à ces exigences réglementaires. Le présent article dévoile l’une de ces solutions.

Calculer les charges de vent est une tâche complexe et plutôt réservée à des spécialistes. Dans le cas de petits chantiers où aucun bureau d’études ou chef de projet n’est impliqué, l’approche simplifiée et sécuritaire proposée dans cet article peut être utilisée pour valider ou vérifier rapidement une composition de toiture. Dans les autres cas, un calcul détaillé est recommandé. 

Les filets de sécurité verticaux fixés aux échafaudages sur pieds constituent une protection appropriée contre le risque de chute. Lorsqu’il s’avère également nécessaire de protéger les passants des nuisances générées par les travaux (poussière, bruit, …), ces filets peuvent être remplacés par des bâches (semi-)étanches. Or, ces dernières ont un impact important sur la prise au vent des échafaudages et, par conséquent, sur les efforts que les ancrages doivent reprendre. 

Après les inondations qui ont frappé notre pays en juillet, il est clair que nous serons dorénavant confrontés non seulement à des périodes sèches plus longues, mais aussi à des périodes de précipitations plus intenses. Ces deux situations extrêmes étant en outre amenées à se produire plus fréquemment, leur impact peut être réduit en stockant l’eau de pluie et en la laissant s’infiltrer dans le sol. 

Etant donné l’augmentation en nombre et en intensité des vagues de chaleur observées en Belgique, nous devons essayer de réduire les risques de surchauffe dans les bâtiments. L’une de nos études a révélé que le type d’isolation utilisé dans les toitures à versants avait une influence très faible sur cette surchauffe.

Les technologies connectées basées sur les données (data-driven technology) sont de plus en plus répandues dans les bâtiments, en particulier dans les installations techniques. Elles permettent notamment de contrôler la consommation énergétique, d’optimiser l’expérience de l’utilisateur et d’accroître la qualité de la gestion et de l’entretien. À l’aide de quelques études de cas, le CSTC se propose de clarifier les possibilités offertes par ces technologies.

Les technologies connectées pilotées par des données (data driven) sont de plus en plus présentes dans les bâtiments, en particulier dans les installations techniques. Elles permettent notamment de contrôler la consommation énergétique, d’optimiser l’expérience de l’utilisateur et d’accroître la qualité de la gestion et de l’entretien. Se basant sur un certain nombre d’études de cas, le CSTC entend clarifier les possibilités offertes par ces technologies.

La pose d’une toiture sarking, qui consiste à isoler une toiture à versants par l’extérieur, implique une augmentation de l’épaisseur du lattage et du contre-lattage par rapport à la pose traditionnelle. Par ailleurs, l’espace entre la gouttière et des éléments de toitures ondulés peut s’avérer inesthétique. Relever la gouttière et remonter la sous-toiture peut toutefois faire la différence.

Souvent considérée comme une solution intéressante pour isoler une toiture à versants dans le cadre de travaux de rénovation, l’isolation par l’extérieur permet de disposer d’une isolation continue… à condition que l’air ne puisse contourner l’isolation thermique au niveau des raccords. Or, dans le cas d’une façade isolée par l’intérieur, il n’est justement pas toujours facile d’obtenir une continuité de l’isolation thermique et de l’étanchéité à l’air.

Dans les pages précédentes, il a été question d’accroissement des précipitations en hiver, d’augmentation de la durée et de la fréquence des périodes de sécheresse en été ou encore de l’augmentation des températures moyennes et du nombre de vagues de chaleur (surtout en ville). Les toitures, qu’elles soient plates ou à versants, végétalisées ou non, peuvent contribuer à l’adaptation au changement climatique. En effet, grâce à des modifications et des systèmes innovants, elles permettent de retenir davantage les eaux pluviales.

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 La NIT 213, dédiée aux revêtements de sol intérieurs en pierre naturelle, mentionne au point 4.3.2 les tolérances dimensionnelles admises pour les dalles. Cette Note, publiée en 1999, se basait notamment sur les projets de norme prEN 12057 et 12058, à l’étude au moment de sa rédaction. Depuis lors, les normes ont été publiées et ont même fait l’objet d’une révision. Cet article a pour but d’actualiser les valeurs indiquées dans la NIT et d’examiner de plus près la problématique liée à la pose des dalles de grand format.

Le Règlement ‘Produits de construction’ (RPC) prévoit que chaque produit mis sur le marché européen doit disposer d’un marquage CE, d’une déclaration de performances (DoP, pour Declaration of Performance) et d’un dossier technique. En tant que marbrier ou tailleur de pierre, vous êtes responsable de l’établissement de ces déclarations et de la conformité de vos produits aux performances déclarées.

Bien que les façades-rideaux offrent une protection contre les bruits extérieurs, elles ont un impact sur l’isolation acoustique entre les locaux adjacents, car elles permettent aux sons de se propager latéralement. Comment ce type de transmission se produit et que peut-on faire pour le réduire ?

L’utilisation des parois et des planchers en Cross Laminated Timber (ou CLT, un produit de construction composé d’au moins trois couches de bois collées et/ou clouées) connaît un succès croissant. Ce produit offre en effet de nombreux avantages : une mise en œuvre rapide et facile, l’aspect du bois naturel, une assez grande liberté pour l’auteur de projet… Ces planchers et ces parois doivent toutefois être assemblés avec la plus grande attention, dans la mesure où un assemblage classique entraîne une importante transmission latérale du bruit. Cet article aborde cette problématique et propose quelques solutions envisageables.

Les exosquelettes permettent de réduire les risques de blessures, de diminuer la fatigue et d’augmenter la productivité lors de travaux lourds, répétitifs ou exécutés dans des positions inconfortables.

En été, le beau temps est espéré par tous. Toutefois, pour les travailleurs du secteur de la construction, l’un des inconvénients d’un bel été est qu’il faut parfois travailler en plein soleil alors qu’il peut faire très chaud ! Outre le fait qu’une exposition excessive au soleil soit nocive pour la peau, la chaleur peut engendrer des maux de tête, affecter la concentration et, par conséquent, avoir un impact sur la sécurité.

Pour empêcher l’humidité de pénétrer dans les parois carrelées d’une douche, il faut prévoir un ciment hydrofuge ou un système d’étanchéité à l’arrière du carrelage (voir NIT 227). Étant donné que ceux-ci doivent être raccordés de manière étanche au receveur de douche, on veillera à ce que ce dernier soit bien soutenu, on appliquera une bande d’étanchéité distincte et on entretiendra soigneusement les joints souples entre les carreaux et le receveur.